The Radical Aesthetics of Word-and-Music Montage in Benjamin Britten’s Our Hunting Fathers (1936) and Virginia Woolf’s Between the Acts (1941)

Cet article réévalue la contribution de Benjamin Britten et Virginia Woolf à la modernité tardive des années 1930, souvent sous-estimée par les critiques en raison de son contexte de guerre imminente. En se concentrant sur l’esthétique dissonante de Britten dans Our Hunting Fathers (1936) et sur l’expérimentation narrative de Woolf dans Between the Acts (1941), l’auteur soutient que ces artistes ont créé des formes esthétiques dynamiques qui défient les attentes traditionnelles. En utilisant une approche basée sur l’écologie acoustique, l’étude explore comment les sons dissonants de ces œuvres résonnent avec les préoccupations d’une communauté confrontée à l’imminence d’une catastrophe. Plutôt que des œuvres de désespoir, Britten et Woolf ont produit des récits musicaux vivants et en constante évolution, invitant le public à réfléchir sur sa responsabilité dans un contexte de guerre. Cette analyse remet en question la dichotomie entre la modernité haute et tardive, soutenant que ces œuvres méritent d’être réévaluées dans le contexte de leur époque.

Mots-clés : Between the Acts, Woolf, Our Hunting Fathers, Britten, Second World War, acoustic ecology, dissonance
Cours : “Modernist Dissonance: Literature, Music and the Spectre of War 1930-1945”
Professeure : Pr. Claire DAVISON